Actualité

17 janvier 2018
Projet de loi 141: un recul de la protection des consommateurs

Dans le secteur des produits et services financiers, la Coalition des associations des consommateurs du Québec (CACQ), dont nous faisons partie, et Option consommateurs proposent des réaménagements importants, pour éviter un recul de la protection des consommateurs Des consultations portant sur le projet de loi 141 ont lieu à l’Assemblée nationale du Québec, les 17 et 18 janvier 2018. La CACQ et OC proposent d’importantes modifications.

D’emblée, le projet de loi promet «une meilleure protection des consommateurs». La CACQ et Option consommateurs s’inquiètent toutefois que son adoption provoque plutôt une détérioration de la situation. Si le projet de loi propose plusieurs mesures en guise de «réforme» de l’ensemble du secteur financier, certaines préoccupations du mouvement des consommateurs ne figurent tout simplement pas dans le projet de loi 141.

 

La CACQ et OC sont notamment préoccupées par l’élimination du terme «conseiller» tel que prévu dans le projet de loi. L’obligation de conseil est importante et contribue grandement à protéger les consommateurs. Sans conseils adéquats, les consommateurs peuvent choisir des produits qui ne leur conviennent pas ou, pire, se retrouver dans une situation difficile.

 

La CACQ et OC s’inquiètent de l’insuffisance de la protection prévue lors de la vente d’assurance en ligne. Il faut que seuls les représentants certifiés puissent fournir de l’information et du conseil aux consommateurs et que ces représentants soient en nombre suffisant dans les cabinets pour répondre aux consommateurs en tout temps. Il faut aussi que les produits d’assurance les plus complexes ne puissent pas être vendus en ligne.

 

Les articles en lien avec les mécanismes de règlement des différends posent aussi problème. En effet, le projet de loi 141 prévoit que la médiation n’est accessible aux consommateurs que si l’assureur y consent. Et que, dans ce cas, les frais pourraient devoir être partagés entre les parties. Cela donne trop de pouvoir aux assureurs et ne tiennent pas compte des différences économiques entre les parties. Par exemple, le consommateur qui a un litige dans le cadre d’une assurance invalidité peut se retrouver sans revenu, donc incapables de faire valoir ses droits…

 

La CACQ et OC déplorent également qu’on ne trouve rien dans le projet de loi qui aborde la problématique de l’accès aux services de base. Les associations de consommateurs constatent que des personnes sont incapables d’ouvrir un compte dans une caisse Desjardins, alors qu’aucun autre fournisseur n’est présent dans leur région. Contrairement aux banques, les caisses n’ont pas l’obligation légale d’offrir ce service pourtant essentiel.

 

D’autre part, le projet de loi 141 réintroduit au Québec l’assurance de frais funéraires, interdite depuis 1974. Le régime proposé est particulièrement désavantageux pour les consommateurs. La loi prévoit actuellement que les consommateurs peuvent obtenir la garantie d’un prix fixe, non indexé, et qu’ils ont la possibilité de mettre fin au contrat en tout temps. L’assurance ne leur accorderait pas ces avantages.

 

Le projet de loi comporte toutefois quelques éléments positifs, dont une modernisation du régime d’intervention en cas de crise majeure dans une institution financière et un important élargissement des situations où un consommateur pourrait faire appel au Fonds d’indemnisation des services financiers. Par conséquent, la CACQ et OC sont d’avis qu’on devrait adopter ces quelques éléments positifs.

 

Malgré quelques améliorations nommées précédemment, nous, à l’ACEF des Bois-Francs, sommes en accord avec notre Coalition et OC. Il faut que l’orientation du projet de loi en matière de protection des consommateurs québécois soit revue en profondeur.

 

L’équipe de l’ACEF

 

Source : communiqué de presse Option consommateurs et Coalition des consommateurs du Québec

13 décembre 2017
Des outils pour bien partir l'année!

Des outils pour bien partir l’année

 

Guide budget

Les Guides 2018 « Finances personnelles » de la Collection Protégez-vous  sont disponibles à nos bureaux au coût de 4.00$.  Vous pourrez y faire vos prévisions budgétaires et y noter les revenus et dépenses de tous les mois.  Une bonne façon de partir l’année 2018 et ainsi avoir un budget équilibré sans se culpabiliser!

 

Cours sur le budget

 

Vous désirez apprendre comment faire un budget?  Savoir où va votre argent? Vous voulez obtenir des trucs pour économiser et des conseils pour faire des choix judicieux en consommation?  Une série de cours sur le budget se déroulera sur 3 rencontres, les 17-24 et 31 janvier 2018.  Le coût est de 25.00$ et vous devez vous inscrire avant le 12 janvier 2018, au 819-752-5855.  Un beau cadeau à s’offrir!

 

Tout bien calculé

 

Pour souligner les 50 ans d’histoire des associations de consommateurs du Québec, un site web a été créé pour vous offrir un portail qui rassemble toute une gamme d’informations et d’outils, résultats de leur l’expertise en finances personnelles.  Cette porte d’entrée offre une information claire, objective et critique afin de vous guider vers de meilleurs choix de consommation et pour une meilleure santé financière.  L’adresse du site est toutbiencalcule.ca .  Une autre façon d’améliorer nos finances personnelles.

 

Nos vœux

 

Pour la période des Fêtes, l’équipe de l’ACEF prendra aussi un moment pour festoyer en famille et entre amis.  Veuillez prendre note que les bureaux de l’ACEF seront fermés du 22 décembre 2017 à midi jusqu’au 8 janvier 2018 inclusivement.

 

On vous souhaite à vous aussi un très joyeux Temps de Fêtes et que 2018 vous apporte santé, bonheur et paix. Nous souhaitons également que 2018 soit une année marquée par une véritable lutte à la pauvreté où chaque personne puisse combler ses besoins essentiels et s’épanouir pleinement.  Que chaque personne retrouve l’estime d’elle-même et une certaine quiétude.

 

 

 

7 décembre 2017
Ton contrat de cellulaire

L’Office de la protection du consommateur a produit une capsule vidéo ayant pour titre « Ton contrat de cellulaire ».

Cette capsule de 3 minutes est destinée principalement aux élèves de 5e secondaire.  Elle traite de l’évaluation de ses besoins en matière de téléphonie cellulaire, des types de contrats, de leur signature et de leur annulation, du choix d’un fournisseur, etc. L’adresse pour visionner la capsule est :  https://youtube.com/watch?v=hg7tmniGehA&t=4S

Bien que cette capsule s’adresse à des élèves du secondaire, les conseils prodigués peuvent être utiles à l’ensemble des consommateurs. A l’ACEF, nous constatons malheureusement que le cellulaire est une source importante d’endettement pour certains. Pour vous aider à faire un bon choix : il faut connaître votre budget disponible, évaluer vos besoins (à la carte, forfaits,…), comparer les forfaits de différentes compagnies, signer le contrat seulement après avoir obtenu toutes les réponses à ses questions et ne pas oublier de vérifier sa consommation ou demander d’avoir des alertes pour nous aviser que nous avons atteint un certain niveau.

Adhérer à un contrat de cellulaire, ce n’est pas anodin!  Bon magasinage!

 

 

22 novembre 2017
Merci Centraide

Centraide Centre-du-Québec a reconnu, à nouveau cette année, l’apport que l’ACEF des Bois-Francs apporte à la communauté en lui accordant un appui financier.

 

Comme vous le savez sans doute, l’ACEF est un organisme communautaire autonome d’éducation populaire, d’information, d’aide et de défense des droits des consommateurs et consommatrices.  Elle milite pour une meilleure justice sociale et lutte pour contrer la pauvreté et l’appauvrissement.  L’ACEF œuvre dans les domaines du budget, de l’endettement et de la consommation.  Ses principales activités sont les consultations budgétaires et en consommation, les ateliers et les cours sur le budget.

 

Grâce à la subvention de Centraide, l’ACEF peut offrir des consultations budgétaires gratuites. Les gens que l’ACEF rencontre en consultation sont mieux informés de leurs droits, recours et obligations, découvrent des alternatives et des solutions à leur situation d’endettement et reprennent leur situation financière en main.

 

L’ACEF peut également continuer de s’impliquer au sein des Tables de concertation qui revendiquent de meilleures conditions de vie pour les gens plus vulnérables de notre société et mener des dossiers de lutte à la pauvreté.

 

Encore une fois, merci à Centraide et à leurs généreux donateurs!

 

Équipe de l’ACEF

15 novembre 2017
Déclaration de principes sur le revenu minimum garanti (RMG)

La semaine dernière, avait lieu une conférence de presse du Collectif pour un Québec sans pauvreté pour dévoiler une déclaration de principes sur le revenu minimum garanti (RMG).. Depuis peu, l’idée d’un revenu minimum garanti (RMG) est remise de l’avant dans plusieurs pays. On croyait même le gouvernement québécois était en train de préparer une proposition de RMG mais d’après Radio-Canada, le gouvernement s’apprêterait à rejeter l’idée d’un revenu minimum garanti et pire, penserait à plafonner l’aide sociale à un maximum de 55% de la mesure du panier de consommation. Ce qui serait inacceptable !

Plus de 100 regroupements et organismes, dont l’ACEF des Bois-Francs, ont signé la déclaration.  L’ensemble des Québécois pourrait avoir beaucoup à gagner avec de nouvelles mesures gouvernementales de redistribution de la richesse. Qu’on les rassemble sous le vocable de RMG ou encore un autre, celles-ci doivent être plus généreuses et solidaires, elles doivent améliorer concrètement les conditions de vie, être versé de façon inconditionnelle, aller de pair avec d’importantes améliorations des services publics, des protections sociales et des lois du travail et ainsi concourir à la réalisation des droits humains.

Voici le libellé de la déclaration et les conditions qu’elle doit respecter :

Pour une meilleure redistribution de la richesse

Ce projet devra s’appuyer sur une fiscalité progressive et permettre avant tout d’augmenter le revenu des personnes en situation de pauvreté, prioritairement celui des personnes qui n’atteignent pas le seuil de la Mesure du panier de consommation (MPC). Dans cet esprit, la proposition gouvernementale devra servir de protection pour les travailleuses et travailleurs précaires et elle ne devra pas justifier le maintien d’un salaire minimum inférieur au niveau nécessaire pour sortir de la pauvreté.

Pour une reconnaissance de la contribution de toutes et tous

Pour combattre l’exclusion sociale ainsi que les préjugés à l’égard des personnes en situation de pauvreté, l’accès à cet éventuel RMG ne devra être soumis à aucune condition. Reconnaître les diverses façons de contribuer à la société, en dehors du monde du travail salarié, devra être un but recherché.

Pour des services publics universels et de qualité

Un éventuel RMG devra constituer un outil supplémentaire de progrès social. Il ne devra pas servir de prétexte pour accélérer le démantèlement des services publics. Au contraire, il devra aller de pair avec une amélioration continue des protections sociales, des lois du travail et des services publics.

Sous ces conditions et avec l’objectif de nous amener vers une société comportant moins de pauvreté, moins d’inégalités, moins de préjugés, nous, les signataires de cette déclaration, exigeons que le gouvernement du Québec vise un meilleur partage de la richesse collective, que cela se concrétise avec ou sans un RMG.

Source : Collectif pour un Québec sans pauvreté

8 novembre 2017
Mois de la littératie financière

Depuis 2012, novembre a été proclamé par le parlement, le mois de la littératie financière. Celle-ci s’explique par le fait de disposer des connaissances, des compétences et de la confiance en soi nécessaires pour prendre des décisions financières responsables.  En ce sens, l'Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC) « aide à coordonner les efforts des organismes des secteurs privé, public et sans but lucratif ainsi qu’à favoriser la collaboration entre ces secteurs afin d’accroître la littératie financière des Canadiens et de leur donner les moyens :

  • de gérer leur argent et leurs dettes intelligemment;
  • d’économiser pour l’avenir;​
  • de comprendre leurs responsabilités et leurs droits financiers. »

Le thème de cette année est « Prenez vos finances en main – S’informer, c’est payant! ». L’objectif est que chaque consommateur prenne des mesures concrètes pour mieux gérer ses finances personnelles, notamment en établissant un budget, en faisant de l’épargne (ou du moins, y aspirer) et en connaissant ses droits et ses responsabilités. Étant donné que le taux moyen d’endettement des Canadiens est de 167%, le sujet abordé cette semaine « Vivre selon ses moyens !» prend tout son sens.

Comme on le sait,  l’argent est l’une des principales causes de stress des consommateurs.  Une recherche mentionnée par l’ACFC indique que 42% des canadiens affirment que l’argent est leur principale source de stress, 47% des travailleurs canadiens vivent d’une paye à l’autre et 37% croulent sous le poids de leurs dettes.

Nous vous invitons à visiter le site Canada.ca/sinformer-cest-payant pour obtenir plus d’informations sur le thème abordé et avoir différents outils budgétaires qui sont très intéressants et accessibles.

Source: Site de l’ACFC

1 novembre 2017
Subvention pour propriétaire à faible revenu

L’ACEF a reçu un communiqué de presse de la MRC d’Arthabaska qui peut vraiment aider les propriétaires à faible revenu. Celui-ci désire rappeler aux citoyennes et citoyens l’existence de son programme RénoRégion et inviter les gens qui sont propriétaires-occupants d’une résidence en milieu rural qui nécessite des réparations à effectuer une demande dès maintenant. Ce programme a pour objectif d’aider financièrement les proprios à revenu faible ou modeste à exécuter des travaux pour corriger des défectuosités majeures que présente leur résidence

Pour être admissible, le logement doit nécessiter des travaux d’au moins 2000 $ visant à corriger une ou plusieurs défectuosités majeures comme des problèmes d’électricité, de plomberie, de chauffage, d’isolation thermique, de toiture, de murs extérieurs et autres. La subvention peut atteindre 95 % du coût reconnu pour la réalisation des travaux admissibles, sans toutefois dépasser 12 000 $, et ce, en fonction du revenu familial. 

Le programme RénoRégion s’applique à l’ensemble des municipalités qui ont moins de 15 000 habitants. Dans le cas des municipalités qui possèdent plus de résidents, comme la ville de Victoriaville, le programme est applicable qu’aux secteurs non desservis par un réseau d’aqueduc ou d’égout.

Les gens qui désirent en savoir plus sur ce programme, afin de déterminer s’ils sont admissibles ou non, sont invités à contacter la MRC d’Arthabaska ou encore à se rendre dans leur établissement municipal afin d’y prendre un dépliant explicatif.

Les travaux, qui s’entament après avoir été approuvés par la MRC et doivent être terminés dans les six mois suivant la date où ils ont été autorisés, doivent être réalisés par un entrepreneur possédant une licence appropriée de la Régie du bâtiment du Québec.

À noter que le logement doit être occupé à titre de résidence principale par le propriétaire qui effectue la demande d’aide financière. Il faut également prendre en considération que la valeur de la résidence, excluant la valeur du terrain, ne doit pas dépasser la valeur maximale établie par la Société d’habitation du Québec (SHQ), celle-ci ne pouvant dépasser 100 000 $.

Par contre, si un propriétaire a bénéficié des programmes RénoVillage ou Logement abordable Québec, et ce, au cours des dix dernières années ou encore le programme Réparations d’urgence au cours des cinq années précédentes, sa demande ne sera pas admissible.

Toute personne intéressée par ce programme doit en premier lieu effectuer une demande à la MRC d’Arthabaska d’ici le lundi 11 décembre 2017, afin de compléter le formulaire d’inscription. La MRC déterminera son admissibilité et précisera, le cas échéant, les documents à fournir. Un inspecteur accrédité visitera par la suite la résidence afin d’y dresser une liste de travaux admissibles qui seront consignés dans un devis.

Afin d’obtenir de l’information complémentaire, contactez la MRC d’Arthabaska au 819 752-2444, poste 4253, ou par courriel à nicolas.henri@mrc-arthabaska.qc.ca.