Actualité

26 janvier 2017
Le CPRST, ça vous dit quelque chose?

A l’ACEF des Bois-Francs, un fort pourcentage des plaintes que nous recevons en consommation, concerne le domaine des télécommunications. Que ce soit pour des erreurs de facturation, la modification du prix d’un service sans préavis, la difficulté à rejoindre le fournisseur, etc., les conflits sont fréquents.  Le Commissaire aux plaintes relatives aux services de télécommunication, soit le CPRST, est là pour vous aider !  Il est un organisme indépendant qui agit entre les consommateurs et les fournisseurs de services de télécom afin de résoudre les plaintes en lien avec des services de téléphonie résidentiels, sans fil et d’internet. A  partir du 1er septembre 2017, s’ajouteront les services de télévision.   La structure et le mandat du CPRST est approuvé par le CRTC (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications Canadiennes) qui exige que tous les fournisseurs adhèrent au CPRST.

Différentes étapes sont nécessaires avant de déposer une plainte.  Il faut, dans un premier temps, avoir communiqué avec son fournisseur pour l’informer du problème que nous rencontrons et tenter de trouver une solution avec lui.  Si la problématique demeure, le contact avec un superviseur est nécessaire.  Si vous n’avez pas obtenu satisfaction, ce sera alors l’étape de la plainte écrite ou verbale adressée directement à la compagnie de télécommunication. Si la situation perdure, faites appel au CPRST. Il tentera de régler le différend par une entente à l’amiable. Si ce n’est pas possible, après analyse de la plainte, le CPRST émet une opinion et les avenues à explorer pour trouver une solution. Si les modalités de services n’ont pas été respectées par le fournisseur, il peut faire des recommandations pouvant aller de la rectification de la facture jusqu’à une compensation financière.

Pour obtenir davantage d’informations sur le CPRST, vous pouvez consulter leur site web au www.ccts-cprst.ca ou les contacter au 1-888-221-1687. Osez-vous plaindre, vous pouvez avoir gain de cause !

Louise Tardif

18 janvier 2017
Sollicitation téléphonique

Malgré que l’on soit inscrit à la LNNTE soit la Liste nationale des numéros de télécommunication exclus du Canada, on connaît une recrudescence de la sollicitation téléphonique. Les compagnies invoquent un sondage ou le représentant dit travailler avec les listes qu’on lui remet. C’est faux ! Si vous vous êtes inscrits à la LNNTE, vous ne devriez pas recevoir de sollicitation pour de l’isolation de votre maison, de l’entretien de pelouse, la vente de thermopompe, etc.

Si aucun consommateur ne se plaint du comportement de certaines compagnies, rien ne changera !  Il vous faut donc vous adresser à la LNNTE afin de déposer une plainte (1-866-580-3625 ou le www.lnnte-dncl.gc.ca).  Vous aurez besoin de la date de la sollicitation, du nom de la compagnie, de leur numéro d’entreprise ou de leur numéro de téléphone. Donc, si vous recevez un appel de sollicitation, ne raccrochez pas afin de documenter votre plainte.  Celle-ci sera ensuite acheminée au CRTC qui enquêtera.  La compagnie fautive pourrait être passible d’une amende.

Si vous désirez plus de détails sur la LNNTE, consultez leur site internet.  De plus, si vous désirez alimenter notre dossier sur la sollicitation téléphonique, nous aimerions connaître le nom des compagnies qui transgressent les règles, nous pourrions ensuite faire des mises en garde au bénéfice de l’ensemble des consommateurs.  Contactez-nous au 819-752-5855 !

11 janvier 2017
Le budget, premier pas pour une santé financière !

A chaque début d’année, parmi les souhaits que l’on s’offre, il y a la santé.  Pourquoi pas aussi, la santé financière !  Tout ce qui touche l’argent peut être un sujet tabou avec la famille ou les amis.  Si votre souhait pour 2017 est de mieux gérer vos finances personnelles, la première étape est le budget. Pour vousaider à mieux planifier, l’ACEF vous offre une série de 3 rencontres sur le budget, les 17-24-31 janvier prochains.

Le budget est un outil dont on se sert pour connaître, le plus exactement possible, nos revenus et nos dépenses.  Il nous permet de savoir où va notre argent et établir nos priorités.  Le budget nous permet de payer nos obligations et même pour certains, de planifier des achats à long terme (meubles, voitures, voyages, maison, …) ou la retraite.  Le budget nous permet d’éviter l’utilisation excessive du crédit.

Lors de ces rencontres, nous aborderons les différentes étapes d’un budget, des trucs dans le domaine de la consommation, le crédit et les solutions à l’endettement. Le budget n’est pas rigide et n’est pas là pour nous restreindre mais bien nous aider à atteindre nos objectifs. Après quelques mois, nous pouvons réajuster nos prévisions budgétaires si elles n’étaient pas réalistes ou si un changement dans notre situation est survenu.

Donc, pour vous inscrire à la série de rencontres budget qui se tiendra dès le 17 janvier, en soirée, à la Place communautaire Rita St-Pierre, communiquez avec nous au 819-752-5855.  Si vous téléphonez en dehors de nos heures d’ouverture, laissez vos coordonnées sur la boîte vocale.

16 novembre 2016
Une détérioration qui n’en finit plus

L’ACEF des Bois-Francs vient en aide à des personnes aux prises avec des problèmes d’endettement et même de surendettement. On observe une dégradation de nos protections sociales et constate que la situation des gens que nous rencontrons, au lieu de s’améliorer, se détériore. Tout comme celle de notre organisme!

Les solutions sont de moins en moins évidentes. Selon Statistiques Canada, l’endettement des ménages canadiens atteint des records de 168%. Donc, pour chaque dollar qu’on a à notre disposition après impôts, on en dépense en moyenne 1,68 $. La classe moyenne passe de plus en plus du côté des faibles revenus. Les gens n’ont plus de marge de manœuvre et le moindre imprévu ou changement dans leur situation de vie devient une catastrophe.

De plus, la Loi 70 qui vient d’être adoptée est une aberration. Déjà vivre avec 623 $ par mois est un défi de taille que peu de gens pourraient relever. Ce montant ne comble même pas les besoins essentiels. Imaginez les conséquences de vivre avec 399 $ par mois. Le taux d’itinérance ne fera que s’accroître ainsi que le nombre de demandes dans les organismes communautaires. Il faut que le gouvernement cesse de s’acharner sur les gens à faible revenu. Il ne fait qu’entretenir les préjugés face à eux.

Pour sa part, le sous-financement de notre organisme a un impact direct sur la population. Cette situation a entraîné des pertes d’emplois, des heures d’ouverture réduites et un essoufflement de l’équipe. De plus, ce sous-financement représente un frein au développement de nouveaux projets. Le fait d’avoir des heures d’ouverture réduites amène une surcharge de travail, une liste d’attente qui s’allonge et des activités mises en veilleuse.

Au niveau de nos actions en défense des droits des consommateurs, nous répondons aux demandes individuelles, mais manquons de ressources humaines pour mener des dossiers d’action et de revendications d’envergure. Il est temps que l’on obtienne la reconnaissance de l’ACEF qui se traduirait par le plein financement à la mission globale!