Actualité

18 octobre 2017
Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté


 

Hier, le 17 octobre, c’était la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté. Malgré une Loi qui existe pour l’éliminer, la pauvreté gagne du terrain et les réformes que l’on propose sont à l’encontre de celle-ci.  Le gouvernement choisit de culpabiliser les personnes les plus démunies et de leur faire porter le fardeau du coût des politiques sociales plutôt que de s’attaquer réellement au problème de pauvreté.

Le 17 octobre, comme l’écrivait Centraide Centre-du-Québec dans un communiqué, « est l'occasion de se rappeler que la pauvreté n'est pas un choix. Ses impacts vont bien au-delà des simples questions budgétaires. Elle affecte directement le développement des enfants et laisse sa marque sur la santé des individus. »

Être pauvre, ce sont aussi les personnes qui sont sur le marché du travail mais à petit salaire et souvent à temps partiel.  En effet, le salaire minimum à 11.25$ garde les gens dans une situation de précarité et de pauvreté. Les grands perdants sont souvent les jeunes, les femmes et les personnes seules. Elles ne réussissent plus à combler leurs besoins essentiels, à payer leurs dettes qui augmentent et qui sont souvent pour des services publics.

A l’ACEF, on constate que la situation financière des gens, au lieu de s’améliorer, s’envenime. Les solutions sont de moins en moins évidentes quand on fait face à de l’insuffisance de revenus. On doit parfois choisir entre se nourrir, se vêtir, se soigner ou se loger convenablement. On se sent impuissant devant certaines situations ou injustices du système. Les gens n’ont plus de marge de manœuvre et le moindre imprévu ou changement dans leur situation de vie devient une catastrophe.

La dignité des gens passe par un revenu décent, une révision de la fiscalité et non des mesures qui alimentent les préjugés.  A quand de réelles mesures d’élimination à la pauvreté?

4 octobre 2017
Hydro-Québec: Un blitz avant l'hiver

Bien que nous sommes rendus à l’automne, la période d’interruption  de service d’Hydro-Québec n’est pas terminée.  Nous désirons vous faire un rappel en republiant une chronique parue l’an passé.

Vous êtes un ménage à revenu modeste et avez accumulé une dette à Hydro-Québec? Même si l’électricité est un service essentiel, la société d’État a malheureusement le pouvoir d’interrompre les abonnés ayant un compte en souffrance.

Bien qu’Hydro soit le seul fournisseur d’électricité, sa pratique est encadrée par la Régie de l’énergie (conditions de service).  Donc, avant d’arriver à l’interruption, vous recevrez plusieurs avis : l’avis de retard, des messages automatisés et finalement l’avis d’interruption.  N’attendez pas de recevoir l’avis d’interruption avant de communiquer avec Hydro.

Vous avez reçu un avis? Vous pouvez négocier une entente de paiement. Il est important, lorsque vous communiquez avec le représentant d’Hydro-Québec, de spécifier clairement que vous êtes à faible revenu. En effet, il est possible de prendre une entente adaptée selon votre capacité de payer.  Toutefois, avant de convenir d’une entente, faites votre budget pour évaluer votre capacité à la respecter.

Si vous désirez de l’aide pour établir votre budget, n’hésitez pas à communiquer avec nous.

Pour plus de détails sur le processus de recouvrement d’Hydro-Québec incluant les seuils de revenus, visitez le site http://www.hydroquebec.com/residentiel/espace-clients/paiement/options-difficultes-paiement.html

L’équipe de l’ACEF

14 juin 2017
Une année marquée par plusieurs réalisations

Le 30 mai dernier, l’ACEF a tenu sa 44e assemblée générale. Les membres présents ont discuté du bilan de la dernière année et échangé sur les enjeuxactuels concernant les groupes en défense collective des droits. Nous vous présentons un survol des activités réalisées au cours de la dernière année.

En septembre 2016, nous avons obtenu une subvention de l'Office de la protection du consommateur pour la réalisation d'une trousse d'information sur le budget pour les intervenants sociaux.  Cette trousse fournit des renseignements de base sur les revenus gouvernementaux potentiels, le budget, l'endettement, le dossier de crédit et la consommation.  Une tournée des intervenants pour présenter la trousse sera planifiée.

Les 50 ans de l'ACEF ont été pour nous, l'occasion de revoir notre logo et notre dépliant, concevoir un nouveau site web (www.acefbf.com) offrant une multitude d'informations touchant le budget, le crédit et la consommation et réaliser un cahier souvenir en collaboration avec d'anciens permanents et militants.  Ce cahier a été fait pour nos membres mais si vous désirez vous procurer une copie, passez à nos bureaux qui sont situés au 59 Monfette bureau 230.

Au cours de la dernière année financière, l'ACEF a reçu 2383 demandes de renseignement sur le budget ou la consommation et ce, directement sur place, au téléphone ou via internet. De ce nombre, 660 concernaient des demandes d’information touchant la consommation et des références à d’autres organismes et 1187 appels ou visites touchaient le budget.  Les conseillères ont fait 265 consultations budgétaires.

Dans le domaine de la consommation, l'aide aux consommateurs a pris différentes formes: accompagnement, aide à la rédaction de mise en demeure, négociation, référence, etc.  Certaines demandes exigent une recherche plus approfondie auprès d'organismes, de ministères ou d'entreprises.  Nous recherchons l'information adéquate afin de bien renseigner les consommateurs.

L'ACEF siège également à différentes tables de concertation régionales et nationales pour revendiquer une meilleure justice sociale et l'amélioration des conditions de vie, particulièrement, pour les gens à faible revenu. 

L’ACEF a participé au mouvement de grève sociale des 8 et 9 novembre 2016 pour revendiquer le rehaussement significatif du financement et le réinvestissement dans les services publics et les programmes sociaux.

Pour la présente année, nous poursuivrons notre implication, nos actions, notre recherche de nouveau financement et la défense des droits et intérêts des consommateurs.

L'équipe de l'ACEF

26 janvier 2017
Le CPRST, ça vous dit quelque chose?

A l’ACEF des Bois-Francs, un fort pourcentage des plaintes que nous recevons en consommation, concerne le domaine des télécommunications. Que ce soit pour des erreurs de facturation, la modification du prix d’un service sans préavis, la difficulté à rejoindre le fournisseur, etc., les conflits sont fréquents.  Le Commissaire aux plaintes relatives aux services de télécommunication, soit le CPRST, est là pour vous aider !  Il est un organisme indépendant qui agit entre les consommateurs et les fournisseurs de services de télécom afin de résoudre les plaintes en lien avec des services de téléphonie résidentiels, sans fil et d’internet. A  partir du 1er septembre 2017, s’ajouteront les services de télévision.   La structure et le mandat du CPRST est approuvé par le CRTC (Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications Canadiennes) qui exige que tous les fournisseurs adhèrent au CPRST.

Différentes étapes sont nécessaires avant de déposer une plainte.  Il faut, dans un premier temps, avoir communiqué avec son fournisseur pour l’informer du problème que nous rencontrons et tenter de trouver une solution avec lui.  Si la problématique demeure, le contact avec un superviseur est nécessaire.  Si vous n’avez pas obtenu satisfaction, ce sera alors l’étape de la plainte écrite ou verbale adressée directement à la compagnie de télécommunication. Si la situation perdure, faites appel au CPRST. Il tentera de régler le différend par une entente à l’amiable. Si ce n’est pas possible, après analyse de la plainte, le CPRST émet une opinion et les avenues à explorer pour trouver une solution. Si les modalités de services n’ont pas été respectées par le fournisseur, il peut faire des recommandations pouvant aller de la rectification de la facture jusqu’à une compensation financière.

Pour obtenir davantage d’informations sur le CPRST, vous pouvez consulter leur site web au www.ccts-cprst.ca ou les contacter au 1-888-221-1687. Osez-vous plaindre, vous pouvez avoir gain de cause !

Louise Tardif

18 janvier 2017
Sollicitation téléphonique

Malgré que l’on soit inscrit à la LNNTE soit la Liste nationale des numéros de télécommunication exclus du Canada, on connaît une recrudescence de la sollicitation téléphonique. Les compagnies invoquent un sondage ou le représentant dit travailler avec les listes qu’on lui remet. C’est faux ! Si vous vous êtes inscrits à la LNNTE, vous ne devriez pas recevoir de sollicitation pour de l’isolation de votre maison, de l’entretien de pelouse, la vente de thermopompe, etc.

Si aucun consommateur ne se plaint du comportement de certaines compagnies, rien ne changera !  Il vous faut donc vous adresser à la LNNTE afin de déposer une plainte (1-866-580-3625 ou le www.lnnte-dncl.gc.ca).  Vous aurez besoin de la date de la sollicitation, du nom de la compagnie, de leur numéro d’entreprise ou de leur numéro de téléphone. Donc, si vous recevez un appel de sollicitation, ne raccrochez pas afin de documenter votre plainte.  Celle-ci sera ensuite acheminée au CRTC qui enquêtera.  La compagnie fautive pourrait être passible d’une amende.

Si vous désirez plus de détails sur la LNNTE, consultez leur site internet.  De plus, si vous désirez alimenter notre dossier sur la sollicitation téléphonique, nous aimerions connaître le nom des compagnies qui transgressent les règles, nous pourrions ensuite faire des mises en garde au bénéfice de l’ensemble des consommateurs.  Contactez-nous au 819-752-5855 !

11 janvier 2017
Le budget, premier pas pour une santé financière !

A chaque début d’année, parmi les souhaits que l’on s’offre, il y a la santé.  Pourquoi pas aussi, la santé financière !  Tout ce qui touche l’argent peut être un sujet tabou avec la famille ou les amis.  Si votre souhait pour 2017 est de mieux gérer vos finances personnelles, la première étape est le budget. Pour vousaider à mieux planifier, l’ACEF vous offre une série de 3 rencontres sur le budget, les 17-24-31 janvier prochains.

Le budget est un outil dont on se sert pour connaître, le plus exactement possible, nos revenus et nos dépenses.  Il nous permet de savoir où va notre argent et établir nos priorités.  Le budget nous permet de payer nos obligations et même pour certains, de planifier des achats à long terme (meubles, voitures, voyages, maison, …) ou la retraite.  Le budget nous permet d’éviter l’utilisation excessive du crédit.

Lors de ces rencontres, nous aborderons les différentes étapes d’un budget, des trucs dans le domaine de la consommation, le crédit et les solutions à l’endettement. Le budget n’est pas rigide et n’est pas là pour nous restreindre mais bien nous aider à atteindre nos objectifs. Après quelques mois, nous pouvons réajuster nos prévisions budgétaires si elles n’étaient pas réalistes ou si un changement dans notre situation est survenu.

Donc, pour vous inscrire à la série de rencontres budget qui se tiendra dès le 17 janvier, en soirée, à la Place communautaire Rita St-Pierre, communiquez avec nous au 819-752-5855.  Si vous téléphonez en dehors de nos heures d’ouverture, laissez vos coordonnées sur la boîte vocale.

16 novembre 2016
Une détérioration qui n’en finit plus

L’ACEF des Bois-Francs vient en aide à des personnes aux prises avec des problèmes d’endettement et même de surendettement. On observe une dégradation de nos protections sociales et constate que la situation des gens que nous rencontrons, au lieu de s’améliorer, se détériore. Tout comme celle de notre organisme!

Les solutions sont de moins en moins évidentes. Selon Statistiques Canada, l’endettement des ménages canadiens atteint des records de 168%. Donc, pour chaque dollar qu’on a à notre disposition après impôts, on en dépense en moyenne 1,68 $. La classe moyenne passe de plus en plus du côté des faibles revenus. Les gens n’ont plus de marge de manœuvre et le moindre imprévu ou changement dans leur situation de vie devient une catastrophe.

De plus, la Loi 70 qui vient d’être adoptée est une aberration. Déjà vivre avec 623 $ par mois est un défi de taille que peu de gens pourraient relever. Ce montant ne comble même pas les besoins essentiels. Imaginez les conséquences de vivre avec 399 $ par mois. Le taux d’itinérance ne fera que s’accroître ainsi que le nombre de demandes dans les organismes communautaires. Il faut que le gouvernement cesse de s’acharner sur les gens à faible revenu. Il ne fait qu’entretenir les préjugés face à eux.

Pour sa part, le sous-financement de notre organisme a un impact direct sur la population. Cette situation a entraîné des pertes d’emplois, des heures d’ouverture réduites et un essoufflement de l’équipe. De plus, ce sous-financement représente un frein au développement de nouveaux projets. Le fait d’avoir des heures d’ouverture réduites amène une surcharge de travail, une liste d’attente qui s’allonge et des activités mises en veilleuse.

Au niveau de nos actions en défense des droits des consommateurs, nous répondons aux demandes individuelles, mais manquons de ressources humaines pour mener des dossiers d’action et de revendications d’envergure. Il est temps que l’on obtienne la reconnaissance de l’ACEF qui se traduirait par le plein financement à la mission globale!